Episode 6: Language in the City - Ojibway/Anishinabe

Préserver une langue autochtone représente une lutte incessante et des efforts constants. Mais le défi est encore plus grand lorsque nous nous trouvons dans un contexte hors réserve. C’est dans une ville de l’Ontario qu’Isadore Toulouse travaille. Partons en tournée avec lui, dans les quatre écoles où il enseigne. Nous verrons l’enthousiasme avec lequelle il transmet à ses étudiants sa passion pour la langue ojibway.

Historique

Aujourd’hui, la moitié de la population des Premières Nations du Canada habite hors réserve. Dans le milieu urbain, l’identité culturelle est plus difficile encore à préserver, qu’à l’intérieur d’une communauté. Toronto se trouve au centre du territoire ancestral de la nation ojibway (aussi appelée anishinabe), qui s’étend de Windsor à Georgian Bay.

La métropole est trèsattirante pour les jeunes relativement à l’éducation et aux opportunités d’emploi, ce que les communautés ne sont pas en mesure d’offrir. Mais le risque d’y perdre l’usage courant d’une langue autochtone est très élevé.

episode 61ière Partie

C’est dans ce contexte qu’Isadore Toulouse enseigne aux Ojibways. M. Toulouse est originaire de l’Île Manitoulin. Ses grands-parents ont été sa source d’inspiration et l’ont amené à dédier une grande partie de sa vie à promouvoir l’usage de la langue ojibway.

Il reproche à l’Église Catholique d’avoir porté atteinte à la langue et à la culture ojibway, et d’avoir causé un impact encore plus dévastateur que celui des pensionnats.
Du lundi au vendredi, il offre des cours au niveau primaire jusqu’au niveau universitaire dans des écoles situées à des centaines de kilomètres les unes des autres.

Gardien de La Langue

Bea McCue enseigne l’ojibway depuis plusieurs années. Malgré le manque de support de la part de sa communauté, elle a poursuivit son désir de partager ses connaissances et son amour pour la langue.